Le REPALEAC prend activement part au Congrès africain sur les aires protégées (APAC 2022), Kigali-Rwanda.

Les peuples autochtones ont leur voix dans la conservation. Le temps est venu où il faut changer de paradigme: mettre l'homme au centre de la conservation et permettre aux communautés autochtones de renouer avec une vie de qualité en relation avec la terre et la forêt.

Comme d’autres organisations des Peuples autochtones et communautés locales d’Afrique, le REPALEAC prend activement part au tout premier congrès sur les aires protégées en terre africaine (APAC). Une participation remarquable bondée de plusieurs interventions sur des thématiques variées en relation avec la conservation et les droits des peuples autochtones d’Afrique en générale, mais avec un encrage sur les actions menées dans la sous-région d’Afrique centrale. Des panels savamment organisés dans le stand de la COMIFAC attirent un plus grand monde à chaque évènement parallèle. Les Peuples autochtones d’Afrique centrale sont conscients de l’importance de la conservation certes, mais demandent un changement de paradigme en dénonçant une conservation calcée sur un modèle colonial et militarisé, une politique de conservation qui est à l’origine des violations des droits humains et des crimes contre les communautés. Le REPALEAC en tant que porteur légitime des voix des populations autochtones et communautés locales d’Afrique centrale veut d’une conservation basée sur les droits. Les aires protégées ne devraient pas être un sens interdit, mais une zone d’interaction libre où les communautés autochtones gardent leurs cultures, maintiennent leurs connaissances spirituelles et continuent à mener traditionnellement des activités de subsistance. Les Peuples autochtones veulent être les acteurs de la conservation. Pour cela il est nécessaire de renforcer les capacités des organisations et communautés autochtones, accroître des financements liés à la conservation directement aux communautés et institutionnaliser l’application du CLIP adapté au contexte autochtone dans tout processus de conservation. Il est nécessaire qu’un dialogue franc et inclusif soit renforcé entre les Communautés autochtones, les gouvernements et les organisations internationales spécialisées dans la conservation pour que les aires protégées soient des sources effectives de développement et non le contraire.

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